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Il faut fermer la lunette des toilettes en tirant la chasse, la science le prouve en images
News JVTech Il faut fermer la lunette des toilettes en tirant la chasse, la science le prouve en images
Si vous ne prenez pas le temps de baisser la cuvette des toilettes après avoir fait votre affaire, vous pourriez changer d’habitude fissa après avoir lu ces quelques lignes.
Une équipe de scientifiques font une découverte surprenante sur les toilettes
Vous venez de vous lever et vous avez déjà une envie pressante. Comme chaque matin, vous vous rendez au petit coin pour assouvir vos besoins naturels. Et c’est après avoir terminé que vous tirez la chasse (enfin, on espère) et que vous continuez votre journée. Si vous vous abstenez de baisser la cuvette, alors il est probable que vous ne soyez pas aussi propre que vous ne le pensiez.
Jusqu’à maintenant, la science reconnaît que la plupart des bactéries sont transmises via les mains vers la bouche, mais elle ne sous-estime pas l’impact des aérosols. Il s’agit de micro-particules présentes en suspensions dans l’air, et qui pourraient être un facteur de transmission de pathogènes. Le souci, c’est que contrairement à l’aspect concret des gestes barrières, difficile de sensibiliser le public aux aérosols.
La mission de la rédaction du site The Conversation, c’est de mettre en lumière (littéralement !) le phénomène de formation d’aérosols quand on tire la chasse. La puissance du jet provoqué par l’accumulation d’eau dans la cuvette provoque une expulsion d’eau vers le haut, extrêmement fine et invisible à l’œil nu. Et pourtant, cela est bien réel et n’est pas freiné du tout si l’on ne baisse pas la cuvette après son passage.
Une expérience aux lasers qui fait froid dans le dos
Chez The Conversation, on a donc placé des lasers à haute puissance à l’intérieur d’un toilette pour permettre de voir la présence d’aérosols projetés dans l’air. Cela peut paraître simple, mais en réalité, aucune expérience ne pouvait efficacement et facilement comprendre la quantité et la taille de ces particules. Voici le résultat en vidéo :
Il n’y a pas photo. Alors même que l’eau est projetée vers le bas, une bouffée d’air s’envole jusqu’à une hauteur d’environ 1,5 mètre. Tout devient beaucoup plus perturbant quand on le voit de nos propres yeux.
On a beau faire attention et baisser la cuvette à chaque fois, difficile d’échapper aux aérosols dans les toilettes publiques. Il suffit qu’une personne ne le fasse pas, et celles d’après peuvent être potentiellement contaminées. Des pathogènes présents dans les matières fécales peuvent persister même après des dizaines de chasses d’eau.
Nous sommes donc face à un risque, mais l’expérience n’explique pas comment les aérosols peuvent concrètement contaminer un être humain. Cela reste encore à découvrir, et il est possible que ces particules ne présentent pas un réel risque pour la santé. Dans tous les cas, s’il y a bien un moyen de limiter au maximum la diffusion potentielle de pathogènes, c’est bien de baisser la cuvette avant de tirer la chasse.