Connect with us

Nouveautés

Zelda Tears of the Kingdom : Pourquoi la saga a une telle aura auprès des joueurs ?

Published

on

Spread the love

Une histoire de point de vue

Cet article est un billet d’opinion, il est par nature subjectif. L’avis de l’auteur est personnel et n’est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de JV.

Alors qu’il n’est même pas encore sorti, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom s’annonce déjà comme le plus sérieux concurrent au titre de jeu de l’année 2023, plus communément appelé GOTY. Il faut dire qu’en tant que suite directe de Breath of the Wild, l’incroyable jeu de lancement de la Nintendo Switch, on n’en attendait pas moins. Mais au-delà de reprendre les éléments qui ont fait le charme de son aîné, ce nouvel épisode propose une véritable aventure inédite qui s’annonce épique, comme en témoigne son trailer de lancement.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier a convaincu les foules tant les réactions des joueurs sur les réseaux sociaux ont été dithyrambiques. C’est à ce moment-là que je me suis demandé comment Zelda avait fait pour devenir l’une des sagas les plus populaires du jeu vidéo, avec une aura si unique, et ce malgré le nombre des années. La question m’intéressait d’autant plus en tant que fan de Final Fantasy qui sait très bien que toutes les grandes franchises connaissent leur lot de haut et de bas. Évidemment, il n’est pas question d’analyser finement chaque élément qui ont fait l’aura de la licence, mais plutôt de vous exposer certaines pistes de réflexion que j’aie eue pour comprendre le prestige actuel de la saga.

Précommander The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom chez Amazon

Une licence prudente ?

Zelda Tears of the Kingdom : Pourquoi la saga a une telle aura auprès des joueurs ?

2023 est une année très intéressante d’un point de vue du jeu vidéo puisque de nombreuses licences cultes font leur grand retour. Le plus drôle, c’est que tous ces nouveaux projets sortent en même temps, dans un mouchoir de poche : Tears of the Kingdom le 12 mai, Street Fighter 6 le 2 juin, Diablo IV le 6 juin et Final Fantasy XVI le 22 juin. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est lorsque l’on remarque qu’à part Zelda, ces licences qui existent depuis des décennies ont rencontré des trajectoires relativement similaires, avec des hauts et des bas. Après un titre dans les années 90 qui ont révolutionné le jeu vidéo (Diablo II Street Fighter II, Final Fantasy VII), ces franchises ont connu une période bien plus difficile dans les années 2010 avec de nouveaux épisodes au lancement compliqué (Diablo III, Street Fighter V, Final Fantasy XV…). Ainsi, les projets à venir cet été ont des allures de rédemption tant ils semblent tous les trois avoir appris des erreurs de leurs aînés pour montrer la licence à laquelle ils appartient sous son meilleur jour.

Zelda Tears of the Kingdom : Pourquoi la saga a une telle aura auprès des joueurs ?

À côté de ses parcours compliqués, The Legend of Zelda paraît exemplaire tant la franchise a limité les faux-pas. Bien sûr, la saga a quand même ses casseroles : on pense aux épisodes sortis sur Philipps CD-i par exemple, à des spin-off un peu anecdotiques comme Link’s Crossbow Training qui servait à vendre des accessoires… Même les opus de la série principale les plus décriés comme Zelda II : The Adventure of Link Phantom Hourglass, Spirit Tracks ou encore Skyward Sword restent fondamentalement des bons jeux. En plus, la licence a échappé aux tendances modernes et n’a pas été déclinée sur mobiles ou en jeux services, ce qui aurait pu écorcher son image. Et puis, il faut dire que Nintendo ne presse pas non plus ses équipes de nouveaux épisodes à une cadence élevée. Rendez-vous compte, six ans séparent Breath of the Wild et Tears of the Kingdom. À côté, Ubisoft a eu le temps de sortir presque quatre Assassin’s Creed (en ajoutant Mirage prévu pour cette année), sans ajouter les nombreux contenus additionnels. En misant sur la qualité plus que sur la quantité, Nintendo entretient l’image prestigieuse de la saga Zelda en laissant ses développeurs prendre leur temps pour proposer un produit fini à la sortie, ce qui en explique en partie pourquoi la série est si unique aux yeux des joueurs.

Une saga qui rime aussi bien avec art que révolution ?

Zelda Tears of the Kingdom : Pourquoi la saga a une telle aura auprès des joueurs ?

Si on veut dépasser le cadre de la comparaison et de l’actualité et basculer sur une échelle plus large, Zelda est évidemment une série unique dans le paysage vidéoludique par les révolutions qu’elle a apportées au monde du jeu vidéo. Le système de verrouillage avec Ocarina of Time, la démocratisation du cel-shading avec The Wind Waker et surtout une nouvelle approche du monde ouvert avec Breath of the Wild… Tout cela réuni rend la franchise incontournable à tous ceux qui s’intéressent aux jeux vidéo, qu’ils soient friands des productions Nintendo ou non. Là où la saga Zelda est aussi très forte, c’est que son attrait dépasse les frontières du jeu vidéo. S’il existe bien plusieurs mangas, la licence n’a pour le moment pas été déclinée en film ou série, mis à part un dessin animé américain à la fin des années 80. Pourtant, son charme atteint une plus large partie de la population que les joueurs. Pourquoi ? Car Zelda touche aussi le grand public non-joueur à travers son esthétique, sa direction artistique et surtout sa musique.

Zelda Tears of the Kingdom : Pourquoi la saga a une telle aura auprès des joueurs ?

En misant sur une vision soignée de l’heroic fantasy, la saga propose à chaque épisode une nouvelle direction artistique qui trouve toujours son public. Si Wind Waker avait été décrié en son temps, rares sont ceux qui critiquent son esthétique aujourd’hui. Et puis, impossible de parler du charme de Zelda sans évoquer ses musiques qui sont un élément indissociable de l’identité de la saga aujourd’hui. L’avantage de cette dimension artistique très soignée de la franchise, c’est qu’elle touche tout le monde, qu’on soit joueur ou non et qu’elle fait ainsi sa promotion. Et puis, avec la démocratisation d’internet, il est encore plus facile d’apprécier ces aspects de la licence, ce qui renforce d’autant plus son aura auprès du public. Dans tous les cas, il semble que ce n’est pas Tears of the Kingdom qui va faire perdre à la saga l’aura sacrée que lui confère les joueurs. Réponse le 12 mai prochain pour en avoir le coeur net !

Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.