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Harry Potter : non, retirer le nom de J.K. Rowling sur les livres n’est pas illégal selon un expert

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News culture Harry Potter : non, retirer le nom de J.K. Rowling sur les livres n’est pas illégal selon un expert

L’artiste Laur Flom a récemment beaucoup fait parler récemment car iel revend des livres Harry Potter sans mention de J.K. Rowling. Un parti-pris qui en a offusqué plus d’un, appelant à une action judiciaire, mais qui ne tomberait pas sous le coup de la loi d’après Ron Coleman.

Les livres Harry Potter sans J.K. Rowling

Harry Potter : non, retirer le nom de J.K. Rowling sur les livres n'est pas illégal selon un expert

Il y a peu on vous parlait de Laur Flom (@sensitivequeer sur Tik Tok), un artiste qui propose de recréer les livres de la saga Harry Potter en retirant toute mention de J.K. Rowling pour ensuite les revendre (environ 150€ l’intégrale). Vous vous en doutez, cette action fait suite aux propos et actions transphobes de l’autrice. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette initiative a fait réagir de tous les côtés. Pour certains, c’est comme pisser dans un violon. Au final, les livres retravaillés ont bel et bien été achetés en premier lieu, offrant à Rowling ses si convoitées royalties. Cela ne change donc pas grand chose. Pire encore, ce serait un moyen de dissocier l’artiste de l’œuvre, et ça c’est hors de question pour de nombreux militants et militantes.

Mais de l’autre côté aussi on s’est offusqué. Certains se sont insurgés face à ce qui constitue pour eux une violation du droit d’auteur. On a même trouvé sur le net quelques juristes en herbe prophétisant un procès à venir. Mais d’après un expert interrogé par Fox News, cela a peu de chances d’arriver.


Pas de quoi en faire toute une histoire ?

Harry Potter : non, retirer le nom de J.K. Rowling sur les livres n'est pas illégal selon un expert

L’idée est simple : vous pouvez faire ce que vous voulez d’une œuvre à partir du moment où vous l’avez acheté. D’ailleurs, peut-être avez-vous déjà vu des artistes proposer à la vente des livres redécorés, retravaillés ou encore des pages prêtes à être affichées. Au final, c’est exactement ce que fait Laur Flom. En termes juridiques, cette réappropriation relève de la doctrine de la première vente nous apprend Ron Coleman, associé du cabinet Dhillon Law Group. Concept clé du droit d’auteur américain, il permet la revente de produits déjà achetés, en l’état ou modifiés. Selon lui, le travail de Laur répond à cette doctrine et n’est donc pas attaquable, du moins sur le sol américain. Certes, il existe des limites à cette doctrine, notamment concernant les travaux dérivés justement. Sur ce point précis, il existe une sorte de flou juridique ayant ouvert la voie à des jugements différents sur des affaires pourtant similaires concernant des travaux dérivés. Là-dessus, Ron Coleman pense que puisque le contenu du livre n’est pas modifié, il n’y pas de quoi s’inquiéter, même s’il n’est pas vraiment catégorique. Surtout que Laur est canadien. Dans son pays, cette doctrine a déjà été validée, mais n’est pas clairement inscrite dans la loi.

Nous ne sommes donc pas à l’abri de voir J.K. Rowling se lancer dans un combat juridique contre cet artiste engagé. Surtout que l’autrice n’est pas franchement étrangère à ce genre d’actions. Elle a déjà menacé à plusieurs reprises d’y avoir recours, contre l’auteur de la fanfiction James Potter and the Hall of Elders’ Crossing ou l’adolescente à l’origine du site harrypotterguide.co.uk notamment, et certaines affaires ont bien été traduites en justice comme pour le livre The Harry Potter Lexicon. J.K. Rowling elle-même a été accusée de plagiat, mais s’est toujours révélée victorieuse une fois au tribunal. Ajoutez à cela le malin plaisir que l’autrice prend à provoquer les militants et militantes trans, et vous obtenez de bonnes raisons de penser que la justice pourrait s’emparer de cette histoire, malgré les dires de monsieur Coleman. Affaire à suivre donc.

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